“Bonjour” c'était le seul mot que je savais dire en français à mon arrivée un trois novembre pluvieux, il y a 12 ans. J'avais 26 ans. Le mois de novembre est en effet l'anniversaire de mon arrivée En France. Vivre l'exil à 26 ans était assez dur à gérer. À cet âge, on n'a pas encore une personnalité solide pour faire face à la violence du déclassement mais on a suffisamment de bagages personnels et professionnels pour résister face à ce changement brutal et ne pas accepter la réalité de sa nouvelle vie, en vain. Mes 5 premières années se sont écoulées à gérer ce traumatisme. Les restes, à rebondir et créer une nouvelle voie.
Désormais 12 ans ici parmi vous - Update #05
Désormais 12 ans ici parmi vous - Update #05
Désormais 12 ans ici parmi vous - Update #05
“Bonjour” c'était le seul mot que je savais dire en français à mon arrivée un trois novembre pluvieux, il y a 12 ans. J'avais 26 ans. Le mois de novembre est en effet l'anniversaire de mon arrivée En France. Vivre l'exil à 26 ans était assez dur à gérer. À cet âge, on n'a pas encore une personnalité solide pour faire face à la violence du déclassement mais on a suffisamment de bagages personnels et professionnels pour résister face à ce changement brutal et ne pas accepter la réalité de sa nouvelle vie, en vain. Mes 5 premières années se sont écoulées à gérer ce traumatisme. Les restes, à rebondir et créer une nouvelle voie.