Comment réussir dans Qui veut être mon associé ?
Un numéro spécial ! Mercredi dernier, Caroline Span et moi avons présenté Welcome Account à 5 investisseurs de l'émission Qui veut être mon associé ? sur M6. Et on a réussi.
C’est un numéro spécial !
Je vous ai déjà parlé ici de Welcome Account dont je suis cofondateur et CEO. C’est une app, un compte courant et une carte de Visa pour les nouveaux arrivants en France. Si Revolut est l’offre bancaire pour les gens qui partent, nous, on est la néobanque des gents qui arrivent. Celles et ceux qui viennent pour créer une nouvelle vie. Et d’ailleurs, on a réussi à passer dans l’émission emblématique Qui veut être mon associé ! Et quand je dis “on a réussi”, I MEAN IT!
Avant de vous parler des coulisses de l’émission, je me permets de faire une offre :
Si vous êtes une personne immigrée en France qui cherche une offre inclusive, intelligente et multilingue, ou si vous êtes un local mais que vous cherchez une offre bancaire innovante avec un impact fort sur la vie des millions de nouveaux arrivants en France et en Europe, je vous invite à vous inscrire dans la liste d’attente de Welcome Account.
C’est quoi Qui veut être mon associé ?
Cette émission de la chaîne française M6 est inspirée de sa jumelle américaine Shark Tank, une série télévisée qui a débuté en 2009 sur la chaîne ABC. Shark Tank est elle-même est une franchise du format international Dragons' Den, une série télévisée japonaise diffusée depuis 2001.
Dans Qui veut être mon associé ? les entrepreneurs présentent leur start-up à un panel de cinq investisseurs. Une fois que les entrepreneurs présentent leurs projets, les investisseurs les challengent en leur posant de nombreuses questions sur le projet mais aussi sur le parcours de ses initiateurs. À la fin de cet échange, ils décident chacun respectivement d'investir ou non dans cette aventure. Le montant d’investissement est normalement de 100 000 € à 500 000 €. Mais cela peut aller plus loin.
Les 7 investisseurs de l’émission sont : Marc Simoncini, Jean-Pierre Nadir, Eric Larchevêque, Anthony Bourbon, Stéphanie Delestr, Kelly Massol, et last but not leqast, Tony Parker. Comme évoqué, seulement 5 entre eux participe à chaque rencontre avec les entrepreneurs. Toute rencontre avant l’émission et strictement interdit. À par les organisateurs, personne ne sait quel investisseur tombe sur quelle start-up. C’est une surprise totale pour les entrepreneurs comme pour les investisseurs. Nous avons rencontré les 5 premiers noms cités ci-dessus.
Et maintenant, les coulisses !!!
En regardant l’émission en même temps que vous le mercredi 14 février, Caroline mon associée et moi avons découvert deux scènes qui se sont tournées en notre absence.
La première, c’était le moment d’arriver des investisseurs sur la scène. Heureusement qu’on n’a pas entendu leur première remarque en découvrant nos affiches.
Larchevêque : "ou là ! Ça sent la fintech ! Je pense un système de payement avec de la "remittance" l'étranger pour faire du transfert (d'argent)."
Les autres confirment cette intuition.
Simoncini : "ça sent un bon projet des fins des années 2000 !" pour ne pas dire "un projet dépassé".
Caroline et moi ne croyions pas pouvoir attirer l’adhésion de tous les 5 investisseurs. Cependant, nous étions déterminés pour faire notre meilleure performance. Honnêtement, avec le climat actuel sur l’immigration, on craignait un backlash.
Je commence par mon histoire personnelle. Mon engagement politique en Iran. L’arrestation et la prison. L’exil en France. L’exclusion et parfois humiliation dans cette nouvelle "maison" ! Et particulièrement, mes galères avec les banques. (Ai-je pu réussir à toucher Anthony ici dans la photo ci-dessus ?)
Caroline enchaîne. Elle met en contexte l'immigration en France et en Europe. Elle continue avec une petite blague : "prêt d'un Français sur deux a une origine étrangère si on remonte à deux générations. Et d'ailleurs sur ce plateau, Nadir, Simoncini ; ça sent bon le sud."
On voit que le visage de deux investisseurs change. Un petit sourire de Nadire change l'ambiance (la photo ci-dessus).
Eric le Grand réplique : "Et Larchèveque ?"
Simoncini n'hésite pas : "c'est sud de Tours !" (photo ci-dessus)
Le plateau explose. Même les cameramans sont souriants.
Ça y est ! Le lien est créé. Il faut maintenant expliquer le business. Ça, c'est le plus facile pour nous car on le maîtrise parfaitement. Depuis un an, on a pitché plus de cent fois devant investisseur, incubateur, partenaire, client etc. Mais celui-là, franchement, c'est le meilleur qu'on a jamais fait. On l'avait répété des dizaines de fois.
Quand le pitch est fini, les investisseurs posent leur question. Cet échange dure environ 45 minutes alors que vous avez vu que 10 minutes à la télé. On vous a choisi la crème :)
C’est Simoncini qui lance la balle : "Je n’ai pas investi dans Nickel mais j’aurai dû. Donc je vous écoute attentivement ce soir !" Il resitue le débat en lui donnant encore une couche supplémentaire du sérieux. Il est déjà 11h alors qu'on est dans le studio depuis 6h30. On est fatigué mais on ne lâche rien. On a eu l'une de nos meilleures discussions investisseuses. Ils étaient tops et pertinents. Nous aussi. On maîtrisait nos chiffres. On était à l'écoute. Notre tandem complémentaire était convaincant.
Vous connaissez la fin. Anthony Bourbon, Jean-Pierre Nadir et Marc Simoncini nous ont proposé leur investissement. Stéphanie Delestre nous a accueillis dans son podcast "On lâche rien" et a gentiment proposé nous aider dans l’acquisition clients entreprises. Quant à Eric Larchevèque, il n’a pas voulu investi, mais il a validé notre business model innovant. Éric Larchevêque a résumé en une phrase la force de notre business model innovant : "Le CAC à 0€. En effet, on a eu nos premiers 1000 clients payants sans 0€ frais de marketing. C'est inédit dans la #Fintech mais c'est son avenir à mon sens.
Pour finir, je tiens à souligner une scène qui m’a beaucoup touché personnellement. Celle-là aussi, Caroline et moi l’avons vu en même temps que vous à la diffusion de #QVEMA car on était dans la salle à côté pour prendre notre décision pendent que les investisseurs échangeait entre eux. L’ensemble des investisseurs ont échangé des mots touchants sur mois et mon parcours. Même
si pendant le débat Anthony Bourbon a mis accent sur cet élément, et que Marc Simoncini à dit que "tu as résisté à la prison, tu vas résister à Bourbon !", regarder cet échange intime était émouvant pour moi.
Je relance l’appel :
Si vous êtes une personne immigrée en France qui cherche une offre inclusive, intelligente et multilingue, ou si vous êtes un local mais que vous cherchez une offre bancaire innovante avec un impact fort sur la vie des millions de nouveaux arrivants en France et en Europe, je vous invite à vous inscrire dans la liste d’attente de Welcome Account.
Merci !
Rooh Savar